Dimanche 18 août 2013

11h00 – Alessandra Rombolá : Continumm

[ Eglise de Saint-Silvain-sous-Toulx ]
Nombre de places limité à 100 personnes

Alessandra RombolaFlûtiste de formation classique, elle se consacre aux musiques modernes, contemporaines et expérimentales: œuvres de compositeurs contemporains, partitions graphiques, installations sonores et improvisation libre.
Elle est principalement spécialisée dans les techniques « étendues » de la flûte, avec l’intention d’explorer le langage de la musique contemporaine et de développer sa propre identité musicale.
Basée à Madrid depuis 2000, elle a collaboré avec différents groupes et ensembles tels que «Escuela Reina Sofía » Orchestra, l’Ensemble « Cosmos XXI », Flute Ensemble « E-Wave », « Proyecto Guerrero », « Ensemble Pluriel »,  » OperaNova « , » Ensemble Madrid  » etc.

Continuum Concert est une conçue comme une suite ininterrompue où se succèdent improvisations et pièces écrites. Par l’improvisation, l’interprète tisse une toile qui relie les pièces, créant un continuum musical pour l’auditeur.
L’auditeur et l’interprète deviennent partenaires dans le geste de créer et re-créer la musique. Parce le temps réel existe de manière continue.

Programme (sujet à changements):
-Improvisation-
-Fran Cabeza de Vaca, Mimic I: Gestus pour flûte basse
-Improvisation-
-Mauricio Pauly, Its flees electrostatic pour flûte amplifiée, flûte alto et électroniques
-Improvisation-
-Salvatore Sciarrino, All’ aure in una lontananza (1977)
www.alessandrarombola.com

14h30 – J-Kristoff Camps : Hommage à Edison

[ Chapiteau ]

J-Kristoff - Hommage à Edison - Web
Sur les inventeurs de l’enregistrement des sons – Hommage à Thomas Edison
Cabinet de curiosités / Conférence / Récit de vie

Ce n’est pas parce que je suis arrière – arrière – petit fils de Charles Cros, poète et inventeur du « paleophone », que je ne rendrais pas hommage à son rival, l’inventeur du « phonographe » Thomas Edison. Je n’oublierais pas ses contemporains et ses prédécesseurs, rêveurs de génie.
Je suis né en France mais une partie de ma vie s’est déroulée à Londres ; et c’est là que sous le pseudonyme de Geoff Emerick, j’ai été l’ingénieur du son des Beatles, un groupe célèbre dans les années 60 pour qui j’ai inventé l’enregistrement pop en studio. Les Beatles enregistraient la nuit, ce qui me permettait le jour de passer de l’autre coté du micro et de jouer certaines parties de guitare d’un groupe soit disant rival dont le guitariste n’était souvent pas en état d’assurer la rythmique.
J’ai gardé une passion pour les machines qui enregistrent. Une vie passée un micro à la main.

16h00 – Youpiks

[ Chapiteau ]

YoupiksSpectacle très jeune public

Ils ont des nids dans les cheveux et des oiseaux. Ils naviguent à la cime des arbres sur la mer de feuillage. Ils envoûtent les chats géants pour qu’il labourent leurs champs. Ils portent des bottes en terre ferme pour ne pas avoir le mal de mer. Ils profitent de leurs bouillonnements d’idées pour cuire des œufs sur leurs têtes. Chaque année, à la fin de l’hiver, ils célèbrent la fête du rire. Ils offrent alors leurs éclats de joie à la nouvelle année pour qu’elle soit douce et clémente avec eux.

Ce spectacle proposé par Marie Bouchacourt, cousu au fil de ces histoires propose une visite guidée de leur pays fabuleux.

17h30 – Eve Risser & Joris Rühl

[ Eglise de Saint-Silvain-sous-Toulx ]

Eve Risser & Joris RühlDeux musiciens qui se connaissent depuis leur tendre enfance, depuis les deux villages alsaciens voisins qui les ont vus grandir : Joris Rühl (clarinette) et Ève Risser (piano « augmenté »).
Ils ont choisi, selon leurs propres mots, de nous présenter une musique de l’illusion, de la confusion des sources sonores.
Ils utilisent pourtant des instruments aux potentiels biens lointains. Mais la variété des objets manipulés au sein même du piano et la recherche des convergences par les deux instruments rendent l’identification de l’origine des sons bien délicate par moments.
Leur musique se déploie lentement, souvent dans les aigus, voire les suraigus, à la manière de drônes complexes, avec parfois pour seuls à-coups quelques notes frappées sur le clavier, ou des coups de mailloche directement sur les cordes. Un continuum de variations des matières sonores, des agrégats composites, surprenant lorsqu’on songe que seuls deux instruments opèrent, sans manipulation électronique (sauf un archet électronique assure une vibration continue des cordes du piano).
Bien des paysages acoustiques nous traversent, s’enchevêtrent. L’écoute « en aveugle », acousmatique* laisse notre mémoire opérer des associations impossibles, esquisser des espaces poétiques, nous lavant de toute cette « boue » sonore dans laquelle nous pataugeons.
Une musique envoûtante, qui fascine, nous plongeant dans une forme d’hypnose auditive, de séduction addictive.
Anne Montaron, France Musique

* Acousmatique : « Un son acousmatique – que l’on entend sans voir la cause dont il provient – est ressenti comme lieu secret, énigmatique, où le savoir se cache ».

19h30 – Repas organisé par le Comité des Fêtes du village

[ Chapiteau ]

Je réserve le repas

21h00 – Bal avec Aymie Zahra

[ Chapiteau ]

Aymie Zahra

«Je ne fais de la musique contre les autres mais parmi bien d’autres» disait John Cage en substance. Chaque musique mène à une expérience unique. On n’oublie pas au festival qu’une des fonctions possibles de la musique est de nous faire danser !