Vendredi 11 août 2023

EN COURS DE RÉDACTION – Programme sujet à changement de lieux et d’horaires


09h00 – Petit déjeuner discuté

[ Domeyrot ]

09h00 > 11h00 – Sébastien Roux

Répétition des Jeux Sonores avec le public participant

[ Collège de Parsac ]

11h00 – Valérie Philippin

Conférence chantée

[ Chapiteau ]
photo © Jean Radel

photo © Jean Radel

Formée au chant, à la danse et au théâtre, la chanteuse Valérie Philippin se consacre depuis des années à la musique contemporaine et au théâtre musical. Prêtant sa voix et son expérience de la scène à de multiples créations musicales et scéniques, elle interprète, improvise, et conçoit des spectacles musicaux.

Les conférences chantées proposées par Valérie Philippin sont des moments privilégiés de transmission, d’érudition joyeuse et de générosité.


15h00 – Quatuor Umlaut + Joris Rühl

Calques

[ Eglise de Clugnat ]

Joris1

Umlaut

Quatuor Umlaut : Amaryllis Billet et Anna Jalving : violon, Fanny Paccoud : alto, Sarah Ledoux : violoncelle – Joris Rühl : clarinette

Calques est un projet initié par le clarinettiste Joris rühl qui met en miroir deux œuvres pour clarinette et quatuor à cordes :

Calques (2020) de Karl Naegelen
Clarinet and string quartet (1983) de Morton Feldman

Dans ces pièces, chacun à leur manière, les deux compositeurs jouent avec les plans sonores, usant d’effets de transparence et de fusion des timbres. en allemand le mot timbre se dit d’ailleurs «klangfarbe», littéralement « couleur du son », un mot qui évoque mieux qu’en français le vitrail, la lumière, le calque.

Karl Naegelen et Morton Feldman questionnent tous les deux la relation qu’entretiennent le son de la clarinette et celui du quatuor ; tous deux cherchent tantôt à en souligner l’hétérogénéité, tantôt à la gommer, et en général à se promener le long du continuum qui relie ces deux extrêmes. Si elles partagent une recherche sur ces questions de transparences et de fusion des sons, ces deux pièces sont néanmoins motivées par des préoccupations bien différentes.

Production : Umlaut Records.Co-produit par l’UCLouvain, avec le soutien du collectif AUT, Koda Kultur et du Centre National de la Musique.


17h00 – Pôm Bouvier B. & Patricia Dallio

Rencontre d’improvisation électro-acoustique

[ La Boissatte - Clugnat ]

PomPatricia

Il nous arrive parfois de susciter des rencontres entre artistes qui ne se connaissent pas ou qui n’ont jamais joué ensemble. Ainsi ce duo né de l’intuition que ces deux musiciennes ont des choses à partager de par leur sensibilité réciproque et la précision de leur travail sur la matière électro-acoustique. Nous serons tout ouïe pour cette belle rencontre.

Pôm Bouvier b. explore depuis de nombreuses années divers champs de la scène artistique Sa pratique, bien que centrée sur la musique depuis dix ans se nourrit des arts plastiques, du cinéma,de la littérature, des sciences, de la philosophie. Elle suit l’enseignement des Beaux-Arts de Grenoble puis de Lyon de 1985 à 1990. En 2004, elle se forme à l’INA sur les techniques d’exploitation de son puis entre dans la classe de composition électroacoustique de Lucie Prodhomme à Marseille en 2006. Elle compose des pièces de musique électroacoustique, y mêlant parfois des instrumentistes,la lumière ou un lieu, au même titre.
Son travail dans la musique expérimentale est une recherche vibratoire et corporelle. La musique est ici un moyen pour créer des espaces perceptifs où le sujet serait en chaque auditeur. La musique est scénographiée dans des espaces qui mêlent images et installations.
Ses collaborations sont nombreuses et variées. Elles sont des recherches partagées sur le temps et son espace de développement.
https://pombouvierb.blogspot.com/

Tout au long de son parcours, qui commence par l’apprentissage du piano, Patricia Dallio s’affranchit des frontières stylistiques pour vivre des expériences musicales éclectiques allant du jazz au rock à la musique expérimentale et contemporaine. Sa rencontre avec le groupe Art Zoyd qu’elle intègre à l’âge de vingt ans (en 1979) durera trente années. Depuis 2009, elle se consacre totalement à la compagnie Sound Track qu’elle a cofondé en 1990 avec Cyril Dumontet. Les rencontres avec de nombreux collaborateurs, réalisateurs, chorégraphes, musiciens, plasticiens metteurs en scène, danseurs, sont bien souvent décisives et nourrissent son travail de création depuis toujours. Ce sont ces collisions passionnantes qui donnent pour elle tout le sens de la transdisciplinarité dans les œuvres qu’elle crée pour la scène. Dans ses créations et de la façon dont elles sont mises en scène, le texte, la voix, le mouvement et le son ne sont pas dans des rapports de coexistence automne mais bien dans une complémentarité réactive et interdépendante. Tous les éléments s’imbriquent et s’influencent, se bousculent et se portent, luttent les uns contre les autres et se soutiennent.
Ses projets à venir sont plus que jamais liés à l’improvisation et aux rencontres artistiques.
http://www.patriciadallio.com/


18h30 – Bar à vinyles

[ Médiathèque de Domeyrot ]

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Une séance d’écoute de musiques rares brassant un large champ qui va des musiques contemporaines écrites au rock expérimental issues de la discothèque personnelle de Dominique Répécaud, guitariste et directeur du Centre André Malraux – Scène Nationale de Vandœuvre-lès-Nancy disparu en 2016. Un choix d’une vingtaine de disques vinyles pour continuer à faire vivre ces musiques réveillées par la pointe d’un tourne-disque.

Deuxième séance.


21h00 – Sébastien Roux

Jeux Sonores no.5, no.6 & no.7 : Cible, Topologies, Labyrinthe

[ Collège de Parsac ]

Trois nouveaux jeux sonores.

Cible : Chaque joueur affronte ses deux voisins de cercle. L’issue de ces duels détermine le fait d’avancer vers un cercle plus proche du cœur (ou au contraire de reculer vers un cercle plus lointain)

Topologies : un casse-tête coopératif.
Lors de chaque manche, à partir d’un placement initial aléatoire, les joueurs se déplacent en suivant un graphe de couleur; avec pour objectif de se connecter avec les autres membres de leur famille sonore. Le casse-tête est réussi lorsque toutes les familles en jeu sont réunies.

Labyrinthe : Jeu collaboratif, où les joueurs doivent trouver la sortie. Le labyrinthe présenté ici est à deux niveaux. Outre les murs contre lesquels les sons vont se cogner et ramener les joueurs à la case départ, les sons peuvent tomber au niveau inférieur dit des oubliettes.


22h30 – Lotus Edde-Khoury/Christophe Macé/Jean-Luc Guionnet

Structure-Couple

[ Chapiteau ]

StructureCouple

La danse contemporaine est parfois présente au festival avec un intérêt pour des formes singulières enclines à bouleverser nos perceptions et à bousculer notre confort. Et dans le cas de ce projet, nous faisons un grand écart d’avec notre désir de ne pas proposer de musiques dont les formes sont ancrées dans notre mémoire collective puisque Structure Couple est précisément basée sur une chanson populaire bien que savamment déconstruite par le musicien…

Structure-couple est une collaboration que nous menons à deux depuis 2014 à travers une série de miniatures chorégraphiques et performatives, en complicité avec le musicien Jean-Luc Guionnet.
D’année en année, nous façonnons nos corps en miroir l’un de l’autre, entre unisson et désynchronisation, en veillant à ne pas lisser l’écart de nos singularités. notre indivision devient couple, dont l’identité se forge dans chaque pièce. notre danse s’élabore davantage à partir d’un faire ensemble qu’à partir d’une envie chorégraphique : nous construisons notre technique qui devient un savoir faire. C’est dans la traversée d’un vertige commun que se trame notre défi à poursuivre : celui d’atteindre ensemble ce que chacun ne saurait atteindre sans l’autre.
Chaque pièce s’origine dans le choix particulier d’une chanson, souvent issue du répertoire populaire. À partir de l’écoute active de son univers poétique et rythmique, nous faisons émerger un jeu commun, qui soit comme la signature dansée de cette chanson. la structuration des pièces est ensuite définie par la mise en boucle de la chanson et un traitement sonore propre : c’est dans cette répétition que naît la traversée chorégraphique, marquée par l’exécution obstinée d’un geste matriciel.
notre désir de travailler sur la répétition répond au besoin de prendre le temps d’observer et de comprendre la nécessité des gestes, et de faire advenir les failles qu’ils contiennent. il s’agit aussi d’éprouver leur dégradation dans l’épreuve physique de l’endurance et la durée, pour en faire émerger d’infinies variations

https://structure-couple.com